lundi 6 octobre 2008

Martina



Martina (à gauche sur la photo) est Praguoise, elle connaît donc les meilleurs endroits de la ville (ici, le Cross club, un bar fait de brics et de brocs, véritable labyrinthe où les lumières glauques et la décoration mouvante rappellent certains décors de Star Wars).





Martina nous a accueillis les 5 premiers jours en RePunkBlic (son appart), plus précisemment à Livingroomville (ici avec John le Londonien et Gener).




Martina est la présidente de la RePunkBlic. Gener est ministre des Affaires extérieures et de la Culture, et je suis le Premier ministre (ici, lors d'un Conseil des ministres dans le Parc du Sénat - le vrai).

vendredi 3 octobre 2008

Prague, une ville touristique ?



Partant de Staroměstské náměstí (la plus grande et belle place de la ville, voir "Il était une deuxième fois Prague") pour rejoindre le Pont Charles, vous slalomez entre les couples le nez sans cesse en l'air et les groupes du 3e âge aux petits vieux qui discutent entre eux sans prêter attention à ce qui se passent autour, mis à part quand le guide parle (vous savez, celui qui porte un parapluie fluo pour qu'on le repère facilement). Tous des touristes. Le long de Kaprova, les magasins de souvenirs remplis d'objets "made in China" diffusent de la techno et des gus vous interpellent : "Chinese food!", "Pizza!". Tout est écrit en anglais.

Le Pont Charles est en vue. A gauche, le Karlovy Lázně, "the biggest club of Central Europe", une boîte à 5 étages. A droite, une pub gigantesque pour une bière locale cache les échafaudages adossés à un monument en travaux.




Vous entrez sur le Pont Charles, vous frayant un chemin entre un couple français, un groupe de jeunes italiens, des vieilles dames russes et un pékinois (les Tchèques adorent cette race de chien).

Voilà la partie touristique de Prague, en comptant également le quartier du Château. Quelques rues, à peine. Le reste de la ville est resté authentique, et la quiétude qui y règne contraste avec la frénésie connue cet été à Paris. Quel calme !

Comment comprendre alors les propos de Martina (la Tchèque) et de ses amis, quand ils se plaignent de la masse d’étrangers envahissant le centre quelque soit la période de l’année ?

Car selon Martina, point de saison morte à Prague. « Il y a une haute saison, une très haute saison et une très très haute saison ici ! » (en anglais, cela donne : "There is a high season, a fucking high season and a fucking hell high season !" )

Il est vrai que les facultés se trouvent dans l’hypercentre et qu’il peut être énervant de se faire bousculer tous les jours par des hordes de portefeuilles pour s’y rendre. Prague héberge environ 4 millions de touristes par an, ce qui la place au 6e rang européen. En comparaison, 16,3 millions de visiteurs ont séjourné dans des hôtels parisiens en 2007.

La différence, c’est la concentration : à Prague, presque toutes les places touristiques se trouvent à l'intérieur d'un cercle d'environ 4 km2, donc tout se fait à pied, d’où les bouchons sur les trottoirs… et les Tchèques agacés, peut-être.


Malgré tout, qu’on se rassure : même si Prague n’est vraiment pas cosmopolite, les jeunes semblent très ouverts pour la plupart et les commerçants très polis. Comme je l’ai déjà dit, il suffit d’un petit mot en version locale pour déclencher un sourire. J’y reviendrai prochainement.

Je devrais me faire subventionner par le Ministère du tourisme...



Le Théâtre national surveillé par Náměstí Míru, au fond




La Staré Mesto (vieille ville)




Au premier plan, Malá Strana (le "petit côté" en français, par opposition à la vieille ville, plus étendue, de l'autre côté de la Vltava)




En regardant ces photos, vous pensez qu'il fait toujours gris à Prague ? Vous avez raison.






JEU !!! => En cliquant sur les images, amusez-vous à compter le nombre de touristes béats sur le Pont Charles. Une récompense pour l'observateur(trice) le(a) plus précis(e) !




Le Château de la Belle au bois dormant s'appelle en fait l'Eglise Notre Dame de Tyn




Le Pont Charles




Le Théâtre national sur
Smetanovo nábřeží (à quelques mètres de ma fac)

mercredi 1 octobre 2008

D'une pierre deux coups


Suite aux plaintes émises dans deux commentaires, voici une photo de moi devant le Pont Charles, qui y répondra toutes à la fois. Satisfaits ?

Les pubs, y a que ça de vrai

Comme toute grande ville, Prague est bombardée de pubs : sur les murs, sur les panneaux, dans les vitrines, et même sur les tramways, qui perdent ainsi tout de leur charme d'origine (qu'on peut voir sur la photo à droite où je manque de me faire écraser en aidant Irènastrchtsr - 85 ans- à traverser).

La différence, c'est que ne captant pas un mot de tchèque, notre regard résiste beaucoup mieux aux hameçons type "Des prix totalement fous !" ou autres "Cette crème d'épilation va changer votre vie!" Et l'on se concentre donc d'autant plus sur ces magnifiques façades...



Je vous entend d'ici persifler : et les publicités avec femmes dénudées, ça c'est universel, ça doit attirer l'oeil ? Tss, tss... Pas de ça ici.




Evidemment, comme l'auront remarqué les plus attentifs, les marques gardent leur nom (deuxième photo). Ils sont trop forts...

Sûrement un Tchèque célèbre...

Prague, ville de tous les dangers


À Prague, la nuit, le danger rôde (voir plus bas).

Ici, une jeune délinquante prise en flagrant délit de vandalisme.